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L'uchronie

Résumé
Et si Ponce Pilate avait gracié Jésus? Si Hitler était mort en 1930 dans un accident de voiture? Si Napoléon avait gagné à Waterloo? La suite de l'histoire du monde en eût été changée... contrairement à d'autres formes de littérature de l'imaginaire où l'inventivité ne se donne pas de limites, dans l'uchronie il s'agit de réécrire une histoire probable à partir d'un point où les faits auraient pu diverger. L'uchronie est, disait son fondateur Renouvier, une " utopie appliquée à l'histoire ", c'est-à-dire l'histoire " refaite logiquement telle qu'elle aurait pu être ". Le présent ouvrage, écrit par le spécialiste français de l'uchronie, propose définitions, descriptions et comparaisons qui permettent de saisir toutes les nuances de ce genre fascinant où la fantaisie rejoint souvent la méditation philosophique et la réflexion historique.

Pas disponible en CD.

Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 10h. 27min.
Édition: Paris, Klincksieck, 2009
Numéro du livre: 23513
ISBN: 9782252037102
Collection(s): 50 questions
CDU: 8

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Résumé:" Un mot sur "Y a que la vérité qui compte" et son lot habituel de demandes en mariage. Quand on pense à l'intimité d'une telle demande, à son romantisme, faire ça devant Bataille et Fontaine, c'est sept ans de malheur assurés! Si jamais votre fiancé vous fait venir à "Y a que la vérité qui compte" pour vous demander en mariage, quittez-le vite, c'est un gros blaireau. •>Électron libre de la radio et de la télévision, Guy Carlier - plus libre que jamais - nous propose ici un réjouissant jeu de massacre. Télé-réalité, télé-poubelle, émotions frelatées, candidats et témoins " chair-à-télé ", animateurs pathétiques, rien ne nous aura été épargné... alors Carlier n'épargne rien ni personne au fil de ces chroniques hilarantes.
Lu par : Etienne Maignen
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Résumé:Le Cours de linguistique générale de Ferdinand de Saussure : texte fondateur, texte mythique, dont se revendiqueront Lévi-Strauss, Lacan, Barthes et tout le mouvement connu - et méconnu - sous le nom de structuralisme. Texte mystérieux, pourtant, rédigé par des disciples après la mort du maître à partir de notes de cours, plein d’obscurités et de contradictions apparentes. Montrant que cette énigme de Saussure n’est autre que celle des signes eux-mêmes, réalités bizarres, presque fantomatiques, qui vivent d’une vie propre et se transforment à mesure qu’on les utilise, ce livre reconstitue dans toute son ampleur et dans toute son actualité la pensée fragmentée du maître du structuralisme. On comprend alors comment une obscure découverte linguistique faite dans le silence de Genève à la fin du XIXe siècle a ouvert aux grandes œuvres de la philosophie française des années 50 et 70, de Lévi-Strauss à Deleuze en passant par Foucault et Derrida. Loin d’être une œuvre d’érudition, ce livre plaide en faveur d’une réouverture des grandes questions du structuralisme. Alors que la vie intellectuelle d’aujourd’hui se complaît dans un rapport ambivalent à cet héritage, hésitant entre fascination désuète et incompréhension agressive, il invite au travail. Au passage, il nous apprend que parler, c’est toujours parler une langue en train de se transformer. Par les signes, nos pensées nous échappent et se mettent à vivre d’une vie propre - nous entraînant dans une histoire dont nul n’est jamais maître.
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Résumé:"Les racistes sont des êtres inférieurs", la phrase revient comme un boomerang : celui qui pense qu'il y a des êtres inférieurs est raciste... et s'autoproclame ainsi être inférieur. Quel crédit lui accorder ? Énoncer une telle phrase, c'est aussi suggérer l'opposé. Regardez autour de vous, les livres et les conversations regorgent de ces incongruités. Ce fourmillement fait ce livre. La définition du paradoxe doit être paradoxale : depuis le calamiteux "Je mens" des Grecs, et en disant "Je mens", je dis la vérité, donc je ne mens pas, mais alors... une caractéristique du paradoxe est ainsi que son contraire semble aussi pertinent. Cette constatation du "contraire vrai" a donné naissance à des théorèmes de logique prouvant l'existence inéluctable de propositions mathématiques indémontrables, une des grandes découvertes logiques du XXe siècle. Le paradoxe est le ferment de vérités ; en prime, il est drôle car nous aimons prendre en défaut des pseudo-certitudes qui se révèlent absurdes et nous goûtons les phrases apparemment stupides qui font surgir la vérité : "Je le crois parce que c'est absurde" (Credo quia absurdum) proclamait le Carthaginois Tertullien.
Lu par : Francine Joxe
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Lu par : Julie Legrand
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Résumé:Avez-vous peur de mourir dans votre sommeil, enseveli sous l'écroulement de votre bibliothèque ? L'accumulation de livres ne met-elle pas en danger l'existence même de votre famille ? Classez-vous les volumes par thème, langue, auteur, date de parution, format ou selon un autre critère de vous seul connu ? Peut-on faire voisiner sur une étagère deux auteurs irrémédiablement brouillés dans la vie ? Autant de graves questions se posant à cette espèce en voie de disparition : les bibliomanes, qui, outre la passion de posséder les livres, ont celle de les lire. Les bibliothèques sont des êtres vivants à l'image de notre complexité intérieure. Elles finissent pas composer un labyrinthe dont pour notre plus grand, et dangereux, plaisir, nous pouvons très bien ne plus sortir. Dans ce petit traité sur l'art de vivre avec trop de livres apparaissent, parmi nombre d'autres, Pessoa tentant de devenir bibliothécaire, Matisse postulant au poste de " contrôleur du droit des pauvres " ou encore le capitaine Achab et le mystère de sa jambe abandonnée à Moby Dick. En fait, ces milliers de pages qui occupent nos étagères sont peuplées de fantômes bien vivants qui, une fois rencontrés, ne nous quittent plus.
Lu par : Roger Messié
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Résumé:19ème siècle. Présentation du courant littéraire romantique allemand alors méconnu en France.
Lu par : Gérard Gheleyns
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 24275
Résumé:A nos enfants, nous devons apprendre que la langue n'est pas faite pour parler seulement à ceux que l'on aime, mais qu'elle est faite surtout pour parler à ceux que l'on n'aime pas. C'est en leur transmettant avec autant de bienveillance que d'exigence les vertus pacifiques du verbe que l'on peut espérer qu'ils en viennent aux mots plutôt qu'aux mains. Ce livre militant nous exhorte, toutes et tous, à jouer notre rôle dans ce combat pour la transmission d'une langue commune.
Lu par : Christine Pessin
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Résumé:«En photographie, l'instantané est le contraire de la pose. Les auteurs dont j'ai saisi ici quelques instantanés ne posent pas. Il ne s'agit ni de biographie ni d'études de leurs œuvres. Simplement du souvenir que je garde d'eux. On reverra Dominique Aury entourée de ses animaux favoris, Albert Camus à Combat, Julio Cortázar, aussi insolite dans sa vie que dans ses nouvelles, Gaston Gallimard quant il était un jeune homme fou de littérature, Romain Gary mon voisin de la rue du Bac, Ionesco de retour en Mayenne, son pays d'enfance, Raymond Queneau tenant dans ses bras sa petite chienne tibétaine. Claude Roy sur le pont des Arts. Et l'on entendra de nouvelles paroles de Prévert. Vingt-cinq portraits. Tous ceux dont je parle ici, ou presque tous, je les ai connus personnellement. Et je continue à penser à eux, toujours avec sympathie et, pour quelques-uns, avec affection.»
Lu par : Alain Masson
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
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Résumé:La Nouvelle Revue française a cent ans. C'est une longévité rare pour une revue de littérature et de critique. Aussi singuliers sont la notoriété et le rayonnement qui furent les siens dès les premiers temps de sa publication et durant tout le siècle. Quels étaient donc le projet et la situation d'André Gide et de ses amis cofondateurs pour que cette aventure se prolongeât si durablement ? S'agissait-il de faire école, d'élever une bannière ? Assurément non. Seulement, ici, la littérature a tous les droits. Rien ne lui est opposable. Ni la religion ni la politique, ni les moeurs ni la morale, ni la tradition ni la mode. Peu importe que l'on considère la parole de l'écrivain comme un don ou un effort, une aptitude ou une discipline. Seuls comptent l'intensité d'écriture et son pouvoir de révélation, cette singularité dans l'ordre de la connaissance et du discours qu'on lui accorde, au-delà de toute doctrine et «préoccupation» qui la limiteraient. «Sans prévention d'école ni de parti», telle fut La NRF : comme le disait Jacques Rivière, l'un de ses grands directeurs, «un lieu d'asile, imprenable, ménagé pour le seul talent, le seul génie, s'il veut bien se montrer». Et il s'est bien montré, avec Gide et Claudel, Proust et Martin du Gard, Larbaud et Supervielle, Saint-John Perse et Michaux, Malraux et Sartre, Alain et Blanchot... et par la voix de tant d'autres, tous gravitant autour d'un même soleil. Cette chronique de La NRF, riche en amicales et laborieuses complicités mais aussi en querelles, questionnements et détours inattendus, montre à quel point cette singulière histoire éditoriale s'est entremêlée à un grand siècle de littérature.
Lu par : TOURNOIS
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Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 22244
Résumé:Celui qui ne verrait dans Le Théâtre et son double qu'un traité inspiré montrant comment rénover le théâtre - bien qu'il y ait sans nul doute contribué -, celui-là se méprendrait étrangement. C'est qu'Antonin Artaud, quand il nous parle du théâtre, nous parle surtout de la vie, nous amène à réviser nos conceptions figées de l'existence, à retrouver une culture sans limitation. Le théâtre et son double, écrit il y a un demi-siècle déjà, est une œuvre magique comme le théâtre dont elle rêve, vibrante comme le corps du véritable acteur, haletante comme la vie même dans un jaillissement toujours recommencé de la poésie.